Le samedi 2 novembre 2019 - Sampigny (La Turbine - poterie)
A partir de 16h :
Expo, percussions, conte, promenade botanique…
Plus d’infos: www.laturbine.org
Diffusion du film : "Arbres, un voyage immobile de Sophie Bruneau, Marc-Antoine Roudil (47 mn)
Baobabs de Madagascar, séquoias géants de Californie, pins de Bristlecone, dattiers et acacias - pour ne citer qu'eux - sont les héros constamment surprenants de ce documentaire. Ces géants communiquent, marchent, se révèlent fous ou timides. Alors que l'on voit souvent l'animal qui court sur la branche, Sophie Bruneau et Marc-Antoine Roudil nous incitent à regarder l'arbre sur lequel il se déplace. Ils nous racontent les grandes différences et les petites similitudes entre l'Arbre et l'Homme avec l'idée prégnante qu'il est au règne végétal ce que l'Homme est au règne animal. Soudain, le merveilleux s'échappe de la science, le savoir se change en conte magique.
Diffusion du film :"Eloge de l’arbre " de Éric Watt (35 mn)
Manifeste poétique et écologique, d’après le texte paru dans Les Carnets du paysage de Gilles Clément.
Deux humanistes discutent à une table, tandis que le soir tombe. Ils évoquent la singularité des arbres et des hommes, le jardin planétaire, le nécessaire espoir, l’alternative possible à ce monde.
Tandis qu’un arbre change au gré des quatre saisons, qu’une femme devient plante et s’immerge dans un jardin avec les autre végétaux, tandis que des marcheurs par centaine se mettent en route sur un nouveau chemin… les deux hommes inventent un autre monde.
Le dimanche 3 novembre 2019 - Sampigny (La Turbine - poterie)
Diffusion du film :"Eloge de la boîte à chaussures " de Vianney Lambert (9 mn).
"J'ai trouvé il y a très longtemps une boîte remplie de photos et de vieux papiers. Elle était là, abandonnée au milieu d'objets divers, dans une brocante. Plus personne n'en voulait, sauf le brocanteur qui l'avait dénichée par hasard. Mais lui ne s'intéressait pas à ces photos de famille en noir et blanc sans âge, ni aux rouleaux de pellicule et à ces négatifs rangés méticuleusement dans des petites enveloppes datée de l'été 1942… Hier, j'ai eu à nouveau envie de fouiller dans cette boîte…"
Diffusion du film :"Visage Villages" de Agnès Varda, JR (90 mn)
Agnès Varda et JR ont des points communs : passion et questionnement sur les images en général et plus précisément sur les lieux et les dispositifs pour les montrer, les partager, les exposer. Agnès a choisi le cinéma. JR a choisi de créer des galeries de photographies en plein air. Quand Agnès et JR se sont rencontrés en 2015, ils ont aussitôt eu envie de travailler ensemble, tourner un film en France, loin des villes, en voyage avec le camion photographique (et magique) de JR. Hasard des rencontres ou projets préparés, ils sont allés vers les autres, les ont écoutés, photographiés et parfois affichés. Le film raconte aussi l’histoire de leur amitié qui a grandi au cours du tournage, entre surprises et taquineries, en se riant de leurs différences.
Le mardi 5 novembre 2019 - Remigny (Salle des Fêtes)
Diffusion du film : "Il était une fois les patrons" de Anne Kunvari , en 2 parties :
- 1840-1976, la montée de l’État (52 mn)
- 1981-2010, la montée des actionnaires (52 mn)
Après "Il était une fois le salariat", Anne Kunvari réalise ce documentaire sur le rôle économique et social des patrons à travers le temps. De la révolution industrielle à aujourd’hui, le film interroge plus de 150 ans de leur histoire. "A travers ce récit chronologique chapitré, éclairé par des spécialistes et ponctué d'archives, Anne Kunvari parvient à dégager les lignes de force et de rupture de l'histoire du capitalisme industriel..."
Le mercredi 6 novembre 2019 - Chaudenay (Salle des Fêtes)
Diffusion du film : "Ici personne ne meurt" de Simon Panay (23 mn)
Mine d'or de Perma, Bénin. Il y a ceux qui rêvent de trouver et ceux qui se sont rendu compte qu'il n'y avait rien à trouver. Il y a ceux qui creusent dans l'espoir de devenir riches et ceux qui sont morts en pensant devenir riches. Et puis il y a les autres qui disent qu'ici, personne ne meurt.
Diffusion du film : "Itinéraire d’un enfant placé" de Ketty Rios Palma (55 mn)
Yanie a 14 ans et la famille d’accueil qui l’a élevé prend sa retraite. Les services sociaux estiment que sa mère, en réinsertion après une peine de prison, ne peut pas encore le récupérer. Yanie va donc débarquer dans une nouvelle famille, avec le risque, si ça ne colle pas, de se retrouver en foyer. C’est une épreuve ajoutée à toutes les autres, une chance aussi peut-être de rompre avec les vieux modèles qui encombrent sa vie. Le film tente de saisir ce moment qu’on appelle résilience. Dans le fracas de son existence, Yanie va développer des mécanismes de défense.
Le mercredi 13 novembre 2019 - Ebaty (Salle des Fêtes)
Diffusion du film : "Le journal d’Alix : Du documentaire au « documenteur »" , Réalisé par des élèves de Première du lycée Ronsard de Vendôme (Loir-et-Cher) (12 mn 26)
Le Journal d'Alix porte sur une expérience fictive de non-mixité dans un établissement scolaire.S'y croisent un film institutionnel qui énonce des arguments en faveur de la non-mixité (sous la forme de fausses interviews) et un journal intime, tourné à l’aide de tablettes et de téléphones portables, dans lequel une élève livre son vécu de cette expérience.
En présence de V. Lambert réalisateur
Diffusion du film :"La bonne longueur pour les jambes" de Christian Rouaud (59 mn)
C'est l'histoire de Patrick et Nathalie, un couple de "personnes de petite taille", et d'Éric, un autiste dont Patrick est le tuteur depuis 24 ans. Dans notre société "normale" où le geste vers autrui est souvent furtif et chargé de bonne conscience, Patrick et Nathalie présentent l'image dérangeante d'un engagement vital vers l'autre. C'est de simpliciité qu'il s'agit ici, d'évidence ; de certitude que la vie vaut la peine d'être vécue, même quand elle commence par vous jouer de bien vilains tours. Ils ne cherchent ni l'un ni l'autre à donner de leçons, mais, à leur insu, ils induisent une réflexion sur l'altérité. Leur corps étrange, leur démarche dandinante, leurs gestes d'enfants, les obstacles qu'ils doivent surmonter en permanence, leur douleur physique aussi, nous renvoient inévitablement à nous-mêmes. Juste un léger décalage. Et même si la lueur qui passe parfois dans le regard d'Éric reste à jamais une énigme, la fascination qu'elle suscite, l'émotion qu'elle fait naître en nous, donnent au malheur de vivre une drôle de couleur, comme un réconfort
Le jeudi 14 novembre 2019 - Santenay (EHPAD Les Verdaines)
Diffusion du film : "Monsieur et Madame Piccioli" de Fabio Falzone (14 mn)
Julie et Laurent travaillent et mènent une vie de couple amoureux, depuis près de 25 ans. Les tâches quotidiennes mobilisent une partie de leur temps. Ils se confient à la caméra, racontent leur rencontre, évoquent leur relation. Julie parle de son désir d’enfants. Julie et Laurent sont trisomiques.
Diffusion du film : "Louise, son père, ses mères, son frère et ses sœurs" de Stéphane Mercurio, Catherine Sinet (56 mn)
Un dîner, bruyant, drôle. Autour de la table, une bien curieuse famille, celle de Louise : son père, ses mères, la femme de son père, ses frères et sœurs. Françoise et Gérard s'aiment depuis 44 ans. Ils ont trois enfants. Sybille et Sylviane s'aiment depuis 23 ans. Elles voulaient un enfant. Elles ont demandé à leur amie Françoise de leur prêter Gérard, son mari. Celle-ci a accepté.
Le lundi 18 novembre 2019 - Corpeau (Salle des Fêtes)
Diffusion du film :"Une vie de Grand Rhinolophe" de Tanguy Stoecklé (49 mn)
Il y a au cœur de la Camargue une fabuleuse colonie de Grand Rhinolophe. Cette espèce de chauve-souris est l'une des plus étonnantes. Véritable petit clown doté des toutes dernières technologies biologiques, le Grand Rhinolophe est aussi rare que mystérieux. "Une vie de Grand Rhinolophe" vous invite à partager la vie d'une jeune femelle et de sa mère, pour le meilleur et pour le pire.
Diffusion du film : "Kebab Stories" de Stéphanie Molez (52 mn)
Pendant plusieurs mois, la réalisatrice Stéphanie Molez a posé ses caméras dans le restaurant kebab Le Mogador, en plein cœur du centre historique de Rouen. Ici, tout le monde a table ouverte : l’étudiant comme le chômeur, l’immigré comme le français, le parent divorcé comme la famille recomposée, les nantis comme les exclus. L’Autre comme soi-même. C’est la nouvelle formule de ces kebabs apparus en France au milieu des années 90 : ils ne sont plus des commerces étrangers, folkloriques, halals ou ethniques, mais des lieux de rencontres urbains autour de sandwiches qui n’ont plus de grecs que le nom.
Le chaleureux patron du Mogador s’appelle Youssef, il est d’origine marocaine, il règne sur son petit monde et son parcours de vie éclaire les chemins chaotiques de l’exil. Chez lui, oubliez le cliché sur les communautés à couteaux tirés. Le lien social a des visages, des noms, des accents, des goûts, des idées, des conflits, des échanges... La France s’y révèle et s’y déguste dans sa complexité, sa diversité comme dans sa vitalité. Loin des pessimismes qui nous bouffent, et des idéologies qui nous classent. Le sport ou le manque d’argent, le racisme ou les gilets jaunes : tout est nourriture à l’échange, tout est propice à raconter un peu de soi. Et dans ces tranches de vie, ces brèves de kebab, se révèlent la chronique au quotidien d’une nouvelle société française. Un film pour alimenter le débat sur l’altérité, nourrir la réflexion sur l’intégration, et digérer bien des idées reçues...
Le mardi 19 novembre 2019 - Fontaines (Salle Saint-Hilaire)
Diffusion du film : "Après l’agriculture" de Ghislaine Buffard (70 mn).
Chaque année, découragés, 10 000 paysans abandonnent l’agriculture avant l’âge de la retraite. Que deviennent ces hommes et ces femmes ? La reconversion professionnelle a longtemps été, pour eux, un tabou. Car, quand on est paysan de père en fils, comment quitter - non pas juste un métier - mais une identité ?
Ils sont aujourd’hui nombreux à franchir ce pas car la plupart trouve facilement du travail. Courageux, polyvalent, autonome… la réputation de l’agriculteur dur à la tâche leur sert de sésame. Ils découvrent le salaire assuré, les 35 heures… Ils parlent d’un soulagement, d’une libération même. En revanche, ceux qui ont perdu leur santé en essayant de sauver leur ferme ont plus de mal à rebondir. Ils doivent alors survivre sans droit à l’allocation chômage…
Claire, Guillaume, Odile et Stéphane ont renoncé à leur vocation et sont devenus conducteur de poids lourd, formateur… ou demandeur d’emploi. Tel un parcours de résilience, chacun tente de se reconstruire loin de sa ferme et de ses origines.
Diffusion du film : "La ferme d’Emilie" de Nathalie LAY (26 mn)
Ce documentaire réalisé par Nathalie Lay s’adresse à tous, à tous ceux qui souhaitent perpétuer et développer un modèle d’élevage paysan, loin des fermes-usines et de l’industrialisation du vivant. Il évoque également le combat en faveur du développement des abattoirs mobiles pour garantir une fin de vie la plus digne possible aux animaux. Éleveurs, citoyens, consommateurs nous vous invitons à regarder ce documentaire dont l’AFAAD à l’honneur d’être partenaire.D’autres systèmes respectueux des Animaux et des Hommes sont possibles et peuvent insuffler une nouvelle alliance entre animaux, éleveurs et consommateurs. C’est pourquoi nous sommes heureux de vous présenter Émilie Jeannin, éleveuse de Charolaises en Auxois, ses valeurs et son projet d’abattoir mobile qui sera le premier à circuler en France.Synopsis : Sur les traces de leur père, Emilie et son frère Brian donnent tout pour produire la meilleure viande possible dans le respect du bien-être de leurs animaux et avec les ressources des terres de leur ferme, jusqu’à ce projet du tout premier camion-abattoir mobile pour reprendre la main sur l’abattage et ancrer ainsi leurs valeurs dans le premier label éthique du bien-être animal en élevage…
En présence de la réalisatrice du film : Nathalie LAY et d'Emilie Jannin,figure principale de "La ferme d'Emilie"
Le mercredi 20 novembre 2019 - Chagny (Cafeteria de l'Hôpital)
Diffusion du film : "Onside - Sur la touche" de Elise Boutié, Nakita Lameiras Ah-kite (18 mn)
Championnat de foot de Turquie, Istanbul 2002 : suite à des affrontements entre supporters, la FFT de Turquie a décidé d’interdire aux hommes l’accès au stade et de le réserver aux femmes. Pendant qu'à l'extérieur, les hommes commentent sur un petit écran, à l'intérieur, les femmes exhultent de joie.
Diffusion du film : "Hôpital au bord de la crise de nerfs" de Stéphane Mercurio (52 mn)
Janvier 2003, hôpital de Gonesse, en banlieue parisienne. Restrictions budgétaires, limitation d’accès aux professions de santé ont entraîné la fermeture d’une cinquantaine de lits désorganisant ainsi le fonctionnement de l’hôpital. Le film nous plonge dans l’univers souvent absurde – et même cocasse – dans lequel se débattent les héroïques acteurs de l’hôpital – personnel soignant et administratif – pour que "ça fonctionne" envers et contre tout..
En présence de Sylvie APEL-MULLER, cadre supérieur de santé et d'Amandine SARRAZIN, cadre de santé. Toutes deux exerçant au Centre Hospitalier W. Morey de Chalon-Sur-Saone.
Le samedi 23 novembre 2019 - Rully (Salle des Fêtes)
Diffusion du film :"Le grand bal" de Laetitia Carton (99 mn);
C’est l’histoire d’un bal. Un grand bal.
Dans le bocage bourbonnais, au mois de juillet, depuis plus de vingt-sept ans, qu’il pleuve, qu’il gadouille, qu’il vente ou sous le soleil, on y danse, on y danse, pendant sept jours et sept nuits.
Tous en rond, nous sommes plus de deux mille, toutes générations confondues, du nourrisson à l’octogénaire. On y parle aussi plusieurs langues. On vient de partout. Ça tourne, ça virevolte, ça piétine, ça transe, ça transpire, ça rit, ça pleure, ça chante, ça joue, ça suinte, ça vit.
J’y danse aussi.
Mais cette année je vais aussi y faire un film. Tenter de partager, rendre visible ce tourbillon pour qui ne le connaît pas. Le film aussi comme un tourbillon.
Danser, danser, tenir, manger, danser, danser, danser, dormir, danser, danser, écouter son corps, sa fatigue, boire, danser, ne rien louper, des fois que ce soit mieux encore alors qu’on est parti se coucher, danser, se rencontrer.
Filmer les regards, les échanges, le "entre", la communauté, la somme de ses singularités, le mouvement balbutiant, naissant, l’agilité, la simplicité des expérimentés, les lâcher-prises, les libertés que l‘on prend, la folie douce, la grande humanité qui défile, la joie qui illumine les visages, les attentes sur les chaises, l’amour qui naît, la fatigue qui tombe, les liens qui resserrent et font tenir debout.
Donner à voir comme c’est différent, quand on ose enfin se toucher, quand on se regarde, quand on vit ensemble. Et que la vie pulse."
CinéMarey fête ses 10 ans
18 H Pause gourmande
19 H CinéMarey vous propose de continuer par un p'tit bal animé par deux musiciens qui vous entraineront dans la danse.
Attention : l'entrée est libre, mais les places sont limitées. priorité donnée aux spectateurs du film.